Pas de panique pour les Panicauts !


Voici donc
3 espèces de Panicaut, une de nos campagnes, une de bord de mer et une de
montagne. Le nom « panicaut » dérive du latin « pane cardus », « pain
chardon » car les racines et les feuilles tendres étaient consommées. Ils
appartiennent au genre Eryngium ;
ce nom proviendrait du nom grec qui signifie « barbe de chèvre »,
cette barbe correspondrait aux restes de feuilles de l’année précédente.
Panicaut des champs
(Chardon-roulant, Chardon-Roland) / Eryngium campestre / Apiacées
Plante
glabre dressé (30-50 cm), à feuilles basales persistantes, coriaces, veinées, à
divisions épineuses. Inflorescence à capitules ovoïdes (1 à 2 cm) à fleurs
verdâtres, pâles.
Friches
héliophiles à astéracées épineuses, friches calcaires, sables.
Panicaut maritime /
Eryngium maritimum / Apiacées
Plante
vivace, glabre, glauque-bleuâtre, à tige ramifiée (30-60 cm), à feuilles
coriaces, veinées. Fleurs bleuâtres en grosses têtes globuleuses pédonculées. 4
à 6 bractées étalées, plus longues que les fleurs.
Sables
maritimes.
Panicaut des Alpes (Chardon
bleu) / Eryngium alpinum / Apiacées
Plante
vivace, glauque, dressée, moyenne à grande, à feuilles dentées, légèrement
épineuses. Inflorescence de petites fleurs blanches, serrées, formant une tête
allongée entourée de bractées bleu cobalt.
Prairies
de l’étage montagnard, sol profond et humide où la neige s’attarde.
Protégée
dans toute l’Europe, la « reine des Alpes » fut l’emblème du Parc
national des Ecrins.
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